Stoppons le projet de loi 97 : La reconquête des terres en action sur Nitaskinan

Des défenseur·e·s de la terre autochtones se lèvent partout sur Nitaskinan pour s’opposer au projet de loi 97. Réuni·e·s sous l’Alliance MAMO, iels protègent les forêts, l’eau et les territoires non cédés. Soutenez la résistance.

FRONTLINE REPORTS

Franklin López

5/22/20251 min temps de lecture

Partout sur le territoire qu’on appelle Québec, la résistance autochtone s’intensifie face au projet de loi 97 — une réforme forestière proposée par le gouvernement Legault qui donnerait encore plus de pouvoir à l’industrie du bois. Le projet est expédié à toute vitesse, sans égard à la souveraineté des nations autochtones ni à la santé des forêts qui nous soutiennent tou·te·s.

En réponse, des défenseur·e·s de la terre issu·e·s de plusieurs nations — Nehirowisiw (Atikamekw), Innue et Abénakise — se sont uni·e·s pour former l’Alliance MAMO. « Mamo » signifie ensemble en langues innue et atikamekw. Un nom enraciné dans la solidarité et l’action.

Dans le cadre de ce mouvement :

  • Des tipis ont été érigés comme symboles de souveraineté et de résistance sur des territoires non cédés.

  • Des avis d’expulsion ont été remis à 11 compagnies forestières opérant sans consentement.

  • Sur le territoire innu, des défenseur·e·s — appuyé·e·s par les Gardien·ne·s du territoire nehirowisiw — ont déjà interrompu des opérations de coupe, stoppant la destruction avant qu’elle ne commence.

Les défenseur·e·s revendiquent :

  • Un moratoire sur le développement industriel dans les forêts ancestrales

  • La protection de la biodiversité, des modes de vie traditionnels et des sources d’eau

  • La reconnaissance des gouvernances autochtones et des droits ancestraux

Ils et elles collectent des fonds pour :

  • Nourriture et fournitures pour les camps

  • Internet satellite pour rester connecté·e·s au monde extérieur

  • Transport et logistique

  • Besoins juridiques et en matière de sécurité

Pour contribuer : https://bit.ly/gardiens_du_territoire

C’est le moment d’agir. De se tenir aux côtés de celles et ceux qui défendent la terre, non seulement pour leur peuple, mais pour les générations futures — et pour la planète.